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THONON STELLA 1

8 - 6

LYON 04 AL Croix Rousse 1

Samedi 15 octobre 2016

Résumé du match

Après de nombreuses incertitudes quant à la formation de notre équipe, nous voilà partis Félix, Flo, Elliott et moi pour 2h30 de voiture direction Thonon. Cette fois-ci, plus que jamais, l’objectif est la victoire face à une équipe qui a aussi tout perdu, mais nous savons qu’ils ont une 18, ancienne croix-roussienne, en réserve, et qu’ils risquent bien de la sortir pour ce premier match du maintien. Ça ne manque pas : elle est bien là, accompagnée d’un 17, un 16 et un 11, l’équipe normale. Nous arrivons armés de 5 cookies cuisinés par notre capitaine/cuistot préféré, 1 pour chacun, et le 5ème se jouera à la table, et reviendra à celui qui gagnera le plus de points contre la 18.

Le premier à passer sur le grill est Félix, qui échoue contre la 18 en 4 sets, en passant vraiment pas loin de la belle, et qui se positionne bien pour le cookie final. Elliott ne gagne pas un set face au 17, très habile sur défense. Flo marque notre premier point face au 16 sans trop de problème, tandis que je permets à l’équipe de ne pas revenir à égalité en payant ma jolie contre sur un 11 pas spécialement incroyable, avec pour ma part un niveau de jeu qui m’aurait peut-être permis de gagner un set en D3 …

Deuxième tour : Félix est revenchard, mais mené 2-1 face à ce 17 dont le jeu lui pose aussi problème, mais il finit par l’emporter à la belle tout comme il faut. Elliott de son côté se fait massacrer sur les deux premiers sets face à la 18, mais un certain cinquième cookie le pousse à aller chercher le 3ème set pour dépasser la performance de Félix, malheureusement, il échoue 3-0 en ayant eu 4 balles de set. Flo assure encore et gagne à nouveau 3-0 : heureusement qu’il est là, car je prends 3-0 sur le 16 avec un niveau plus élevé, mais globalement très moyen.

5-3 avant les doubles : l’objectif est toujours la victoire, car même un nul serait décevant : il faut donc gagner les 2. Pour ce faire, nous séparons la traditionnelle paire que j’ai l’honneur de former avec le défenseur en sucre, et répartissons les hommes en forme dans chaque double : Félix avec Elliott, et Flo avec moi. Logiquement, nos adversaires assurent et forment un double fort avec le 17 et la 18, et un faible avec le 11 et le 16. Félix et Elliott se baladent face au double faible, tandis que Flo et moi, malgré un match loin d’être mauvais, nous inclinons 3-1.

6-4 avant le sprint final : pas le droit à l’erreur si on veut gagner, et droit à une seule pour le nul. Deux matchs s’annoncent simples : Elliott face au 11 et Félix face au 16, et deux vraiment pas faciles : Flo face à la 18 et moi face au 17.
Félix fait respecter la hiérarchie, et malheureusement, la 18 aussi : Flo perd le match et le cookie en 3 sets, ce dernier reviendra à son maître. Objectif nul qui débute de manière pour le moins surprenante, puisque je gagne le premier set sans problème face au 17, dont j’apprécie beaucoup plus le jeu que mes camarades, et Elliott peine franchement face au 11. En effet, il semble qu’Elliott est mal tombé ce jour-là, car celui-ci aussi est particulièrement à l’aise sur défense : alors que je mène 2-1 avec un niveau de jeu très tardif, mais à peu près présent, Elliott est mené 2-0 et 8-2. Mais comme la situation n’était pas assez tendue, Elliott décide de gagner le set, et moi d’aller à la belle, ce qu’Elliott fera aussi. Deux matchs à la belle : le suspens est maximal : Elliott est malmené dès le début, alors que j’essaie de me racheter de ma superbe contre, malheureusement, le 17 fait parler l’expérience face à la fougue et je m’incline 11-6. Alors que j’accuse le coup de cette défaite TRÈS amère, Elliott est mené … 8-2. Le 11 en face meurt littéralement stress, alors qu’Elliott, on ne peut plus serein, débute sa deuxième remontée fantastique. 8-5 : l’équipe adverse prend un temps mort qui semble avoir renforcé le stress du 11 et la sérénité d’Elliott : 8-8. Grosse frayeur ensuite à 9-8 pour le 11 car il a juste à achever Elliott avec une simple frappe : plus stressé que jamais, il parvient à la rater, alors qu’Elliott est allé s’affaler de tout son long contre le mur… 9-9 : parmi toutes les explications de ce qui a suivi, c’est très probablement l’idée de faire une grosse contre qui permettrait à un certain Lucas Peigné de revenir sur lui qui est la plus prégnante dans l’esprit du défenseur au mental d’acier, et qui lui permet de s’imposer 11-9. Magnifique victoire très amère car elle permet juste de réduire l’écart au minimum de la défaite.

2h30 de voiture dans une ambiance morose où tout le monde est dégoûté, moi au premier rang, et nous voici à Lyon, perdants, avec le cruel constat que le maintien tient désormais du miracle, mais sait-on jamais ?

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