Samedi 05 novembre 2016

Détails du match

	Joueur	V	D
	LEGAULT Bastien - 1889	1	2
	PHELUT Elliot - 0	2	1
	LACOIN Pierre - 0	1	2
	LACOIN Félix - 1848	2	1
	Doubles	0	2

Résumé du match

Match crucial pour notre maintien en ce samedi pluvieux, car nous n’avons toujours pas gagné le moindre match, et le maintien est de plus en plus hypothétique. Bref, nous recevons St-Jean de Bournay, équipe très homogène avec trois 16 et un 17. Nous avec Félix (17), Elliott (15), Bastien (15) et moi-même (14).

Le premier tour est nul : Elliott bat un 16 sans problème, tandis que Bastien perd la première belle de la journée face au 16 défenseur. Félix gagne le duel des 17 sans aucune difficulté, alors que je fais beaucoup d’efforts pour ne surtout pas gagner mon premier match de la saison, dans un match si mauvais qu’il a failli faire fuir le pauvre et charitable Didier venu nous encourager et voir du spectacle, mais il en faut plus pour ébranler un Coussat …

Bref, nous voici à 2-2 : le deuxième tour se passe différemment, mais ne nous départage toujours pas : Elliott ne fait pas mieux que Bastien face au défenseur et s’incline 11-9 à la belle après avoir mené 5-1 (et ça fait une deuxième belle perdue), alors que Bastien ne trouve pas la moindre solution contre le 16 fort malhabile sur la défense d’Elliott, mais beaucoup moins en bloc, au grand damn de Bastien. Pour compenser, la fratrie Lacoin apporte deux victoires : la première facile de Félix, et la mienne face au 17 très peu inspiré, mais elle est enfin là, cette première victoire de l’année tant attendue, que j’ai d’ailleurs franchement failli refuser encore une fois, en perdant le 2ème set après avoir mené 10-6, et le 4ème en menant 10-7, bref, ça m’a fait très plaisir et à Didier aussi, fin de la séquence émotion, retour au match.

Égalité parfaite avant les doubles, la paire picot-soft est reformée, Félix et Bastien retentent leur chance ensemble : le résultat fait mal au coeur, puisque nous perdons les deux doubles à la belle, ce qui amène notre compteur de belles perdues à 4, ça commence à faire beaucoup.

6-4 avant la dernière ligne droite : si on veut gagner, plus le droit à l’erreur, et droit à une seule pour le nul : le scénario est exactement le même que celui de Thonon. Les deux premiers matchs semblent de bonne augure, car Bastien l’emporte 3-1, et moi, vraiment sur mon nuage mène 2-0 face au défenseur, avec, toute proportion respectée, un niveau de jeu onirique. Cependant, je commets le malheur de rater le coche au 3ème set, et c’est le drame : le rêve est fini, le niveau de jeu envolé, je me trouve précipité à la belle en un clin d’oeil, belle que je perds (la cinquième !!) aussi rapidement. C’était donc bien un vrai défenseur, dans toute sa solidité, qui a gagné ses quatre matchs à la belle. Le tableau n’est pas désastreux, car nous avons toutes les raisons de croire que Félix et Elliott peuvent gagner. Elliott bat aussi leur 17 qui sortira bredouille de cette rencontre, et Félix mène 1-0 9-3 face au 16. Mais d’un coup, Félix se rappelle qu’il doit battre le record du nombre de journées consécutives en R2 où il fait 2 (il en est alors à 8 de suite), et il s’incline 3-1.

Défaite 8-6 : conclusion extrêmement frustrante, car le scénario de Thonon se répète, et que la victoire nous file à nouveau entre les doigts. Mais celle-là nous laissera peut-être un goût encore plus amer en bouche, à cause de ces 5 belles perdues pour une seule gagnée. Le maintien hypothétique tient désormais du miracle, sachant que la prochaine journée se joue contre les premiers de la poule … Un espoir infinitésimal subsiste, dans le cas où nous gagnions les deux derniers matchs, ce qui pourrait nous permettre d’envisager des barrages. Au moins, la PR a gagné …