Dimanche 02 avril 2017

Détails du match

	Joueur	V	D
	SCHEM Jeremy - 0	2	1
	BEN YAHIA Wissal - 0	1	2
	NINACH Sami - 0	2	1
	COUSSAT Didier - 0	2	1
	Doubles	1	1

Résumé du match

Nous devions jouer un match difficile, ce Dimanche à Lyon 6, mais important pour notre maintien afin de quitter notre place d’avant dernier de poule.
Tout commence fort mal avec un départ de la XRousse plus que sportif. Quand on est dans un club de sport, c’est normal vous allez me dire.
Je me pointe devant le gymnase à l’heure du rendez-vous et je croise la D3 incomplète du fait d’un joueur alité par un vilain microbe. Mauvais présage ?
La D3 s’en va, me laissant seul sous le cracha matinal, en attente de Wissal que je devais récupérer, avant d’aller chercher Sami, Jérémy devant aller directement à Lyon 6.
Les minutes s’égrainent, pas de Wissal. Il y a un os et l’angoisse de me retrouver à 3 commence à monter. Je prends donc le portable pour appeler Wissal, naturellement répondeur, récidive, répondeur, récidive, gros problème répondeur. Il faut donc que je trouve un autre joueur.
J’ouvre le gymnase, je prends le classeur et commence à appeler tous les joueurs potentiels, tous des lève tôt, surtout le Dimanche matin, enfin, les répondeurs sont des lève tôt. Le temps passe et je préviens Sami que j’arriverais en retard pour le récupérer afin d’éviter qu’il attende sous la pluie.
Complètement démuni, je rappelle encore Wissal, répondeur. On jouera à 3, de toute façon le match était presque perdu à l’avance. Lyon 6 deuxième de poule nous avant dernier.
Et le miracle du Dimanche matin ce produit mon portable sonne, la maman de Wissal au bout du fil. En fait, confusion dans les dimanches, elle avait dit à Wissal qu’elle jouait la semaine suivante.
Mais peut elle jouer aujourd’hui ? Oui, car Wissal ne va pas nous lâcher, c’est cela une équipe, on se donne rendez-vous chez elle, le temps qu’elle se lève, je vais récupérer Sami. Je préviens Jérémy qui était déjà arrivé à Lyon 6 de faire patienter nos adversaires, car nous allons avoir un retard certain. Jérémy me signale qu’il n’y a pas de problème et qu’il lui semble que Lyon 6 n’a pas son équipe type. Hein, quoi, pas son équipe type, un bon résultat serait envisageable donc et on risque de rater cela.
Je file direction chez Sami, le prévenant que j’arrive. Il est bientôt 9h00. Je m’arrête devant chez lui et j’attends, j’attends, pas de Sami. Je lui renvois texto, appel, pas de nouvelle. Mais où est Sami ????? C’est pas possible, le spectre de l’équipe amputé remonte en moi alors que le match est jouable, du moins, on a une chance.
Au bout d’une attente éternelle, je vois, tout d’un coup, Sami qui sort de son allée. Quand le l’ai appelé, la première fois, il s’était recouché pour attendre, au lieu de s’habiller et de se préparer. Ils veulent ma mort ce Dimanche matin.
Maintenant direction Wissal, je rappelle Jérémy pour voir si il n’y a toujours pas de problème pour notre retard au niveau de Lyon 6. Non tout va bien, ils nous attendent.
Arrivé chez Wissal, après mettre trompé de chemin, je retrouve sa maman, que je remercie au passage, qui est venu la réveiller. Naturellement, Wissal est dans une forme physique extraordinaire, réveil brutal, une petite clope et pas de petit déjeuner, mais elle est là, dans la voiture, équipe complète.
On arrive donc enfin à Lyon 6, qui nous accueille avec croissant, gâteau et de grand sourire. Effectivement, l’équipe n’était pas leur équipe habituelle car une personne ne pouvait pas et une autre s’était fait opérer des dents.
Le match se déroule normalement, nous gagnons contre les deux remplaçants et perdons contre les titulaires sauf moi qui arrive à battre leur 6. Tout cela dans une ambiance fort sympathique et conviviale. A remarquer, un double catastrophique de Jérémy et moi.
Finalement victoire, 8 – 6, c’est sur, on aurait perdu si ils avaient aligné tous leurs joueurs.
Ce fut difficile, mais finalement toutes ces péripéties nous permet de remonter dans le classement de la poule.
Encore merci à Lyon 6, pour leur patience et leur accueille vraiment très chaleureux, un exemple.

C’est trop beau les dimanches matins…